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La rentrée pleine d’espoir : il faut y croire !

Après des vacances trop chaudes pour les uns ou trop humides pour les autres, après un certain nombre de lois votées pendant que nous étions en vacances "pour notre plus grand bonheur" (loi Macron, loi sur la transition énergétique, loi pour la croissance , l’activité et l’égalité des chances, (mais oui), loi Rebsamen etc), nous reprenons nos activités, nos enfants reprennent le chemin de l’école, les grecs ont réussi à empocher 80 milliards européens, tant mieux pour eux,... Et nous ?

Nous, nous avons la chance de ne pas être migrants à Calais ou ailleurs, de pouvoir vivre dans le plus beau pays du monde, mais si, mais si, celui où l’on mange le mieux, où l’on est le plus aidé, où tous les cinquante kilomètres, il nous est possible de savourer une spécialité, une particularité culinaire, une particularité agricole ou sylvicole, où les  ignobles et leur terroir sont tellement différents d’un point à un autre du pays et où plus de 365 fromages sont à notre disposition, avec chacun leur belle histoire.

Alors, même si rien n’est facile, même si l’emploi est en berne et le pouvoir d’achat certainement pas à la hausse, même si nos impôts sont encore beaucoup trop élevés, même si les charges des sociétés sont "himalayesques", même si nos élites nous donnent parfois l’impression de vivre sur une planète tellement différente de celle que nous habitons, il nous reste cette magnifique conviction qu’être français est encore une véritable chance et que se plaindre serait du plus mauvais goût. Et oui. Le général De Gaulle disait "Un pays qui produit plus de 365 sortes de fromages ne peut pas perdre la guerre". On ne baisse pas la garde, on se bouge et on y croit.

Romain Olivier - Septembre/Octobre 2015

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